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 Deux textes qui nous parlent de la mort

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mili
小鳥 ~ Kotori
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MessageSujet: Deux textes qui nous parlent de la mort   Deux textes qui nous parlent de la mort Icon_minitimeLun 6 Nov - 19:35

Deux textes qui nous parlent de la mort Fairy46sa5


Victoire sur la mort Mary Sterling
Si l'Entendement du Christ n'avait appartenu qu'à Jésus uniquement, tout serait sans espoir car Dieu ne serait point toujours présent. Mais Jésus lui-même dit : « Celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes encore. » Nous pouvons, vous et moi, acquérir l'Entendement du Christ parce que Dieu est le seul Entendement et Dieu est toujours présent. Et tandis que nous revêtons cet Entendement du Christ, tandis que nous prenons conscience de l'idée Christ, l'idéal divin, la Vérité, lorsque nous le contemplerons sous son aspect le plus haut, l'homme réel, l'homme que Dieu a créé, nous atteindrons la domination sur toutes choses et nous ferons les « plus grandes oeuvres ». Rien n'est vrai à notre sujet si ce n'est que nous sommes une idée de Dieu. De tous temps à jamais notre héritage est l'Entendement du Christ. Saint Jean dit : « Bien-aimés, vous êtes à présent fils de Dieu. ».

C'est en revêtant la conscience de notre divinité, de notre nature spirituelle, que nous revêtirons l'incorruptibilité et, partant, l'immortalité.
Et pour revêtir l'incorruptibilité il faut absolument et entièrement chasser de notre esprit, conscient et subconscient, la pensée de la mort. Il faut ne voir, ne connaître et n'admettre que la Vie.

« Mais, me direz-vous, comment faire alors que la mort est tout autour de nous? » Je vous répondrai que « la mort » que vous voyez n'est pas la mort que vous croyez. Le Maître nous a dit: « Ne jugez pas selon les apparences mais jugez selon le jugement juste. » Mais, sourds et aveugles que nous sommes, nous ne voyons que le corps physique, l'écorce, comme disait Saint-Exupéry, nous ne regardons pas bien, nous ne voyons pas l'ange que contient le marbre.
Il nous faut l’œil du sculpteur qui, dans la masse informe du marbre ou du granit, voit le chef-d’œuvre qu'il va faire surgir à coups de maillet. L'image que je vous propose est pertinente car, il faut bien le dire, ne devient pas métaphysicien celui qui ne veut pas travailler et travailler constamment, travailler avec acharnement à son éveil dans la Lumière dont il est issu et qui est sa substance même.

Oui, il faut donner à l'erreur collective qui veut à toute force nous persuader que nous sommes mortels, de grands coups de maillet, le maillet de la connaissance, le maillet de la Conscience-Dieu : « Je Suis le Chemin, la Vérité, la Vie. »
Mais une fois asséné le premier coup, notre travail, pourvu que nous soyons persévérants et attentifs, devient si attrayant, si plein de découvertes de plus en plus belles, que nous nous y attachons sans retour. Notre recherche spirituelle devient à la fois le but et l'émerveillement, l'enchantement de notre vie.
Au fond de son cœur, l'homme sait bien qu'il n'y a point de mort; comment s'il en était autrement, supporterait-il la vie? Comment surmonterait-il la douleur de voir disparaître à ses yeux de chair ceux qu'il aime ? Oui, l'homme sait qu'il n'y a point de mort et l'un des plus grands poètes français qui se disait athée, Anna de Noailles, a écrit ces vers admirables :
"Je meurs, et sur mes yeux l'on baisse mes paupières.
Mais tandis qu'on me met dans mon tombeau de pierres
Je vais, d'un pas furtif, souriant et dansant,
Écartant le sol noir comme un léger encens,
Le regard élargi d'espoir et d'allégresse... »
Voilà ce qu'écrivait une femme qui ne croyait pas, disait-elle, à la vie spirituelle, à la survie! Sa divine Présence ne lui en inspira pas moins ces admirables vers qui sont bien de nature à faire tressaillir de joie ceux qui croient avoir « perdu » leurs invisibles.

L'homme s'est laissé hypnotiser par l'ombre de la mort, mais, ce n'est qu'une ombre qui se disperse à mesure que l'homme prend conscience de son identité réelle, à mesure qu'il se remémore qu'il est, non pas un être physique mais un être spirituel, un être de Lumière. « Voici que je fais toutes choses nouvelles », dit le Christ, l'Entendement divin du livre de la Révélation (l'Apocalypse).
Disons à ceux qui pleurent un être cher de ne pas penser à son corps mais à son individualité immortelle. Pour cela il faut nous exercer sur les vivants. Il faut s'entraîner à ne voir à travers tout homme, toute femme, tout enfant, que la Divinité, leur seule et éternelle Réalité. Lorsque nous en aurons pris l'habitude (« Veillez et priez sans cesse ») nous serons immédiatement en contact avec l'être immortel en tout homme et nous ne prendrons plus l'apparence pour la réalité. Nous saurons, nous sentirons que nos invisibles ne sont pas plus morts que lorsque les vibrations plus lentes de nos yeux de chair percevaient les vibrations du même rythme de leur corps physique.
Un professeur d'une Faculté américaine avait une sœur tendrement aimée avec laquelle il s'entretenait souvent de la vie après ce qu'on appelle la mort. Ils s'étaient promis de se donner signe de vie si l'un d'eux trépassait, et le professeur avait alors dit à sa sœur de faire en sorte de lui donner un signe net et clair, (« proprement coupé » clean cut comme on dit en anglais). Sa sœur mourut et, le jour de son enterrement, le professeur recevait dans son cabinet une élève de la Faculté et s'entretenait avec elle de sa sœur, lui disant combien celle-ci lui avait été spirituellement attachée et quel vide son absence serait pour lui lorsque, tout à trac, l'encrier de cristal posé sur son bureau fut scindé en deux en son milieu sans laisser la moindre ébréchure. La preuve « proprement coupée » était donnée de la vivante présence de cette sœur bien-aimée*.

Laurence Van der Post dans son émouvant livre "Journey into the Interior" (Voyage à l'intérieur) a écrit: « C'est parce que nous avons conscience d'être « séparés » sur ce plan que nous avons le sentiment d'être séparés de nos morts».
Mais ceux dans lesquels on reconnaît la divine Présence ne sont plus séparés de nous puisque cette même Présence nous habite et voilà pourquoi le Maître disait: « En ce jour-là, (lorsque vous aurez pris conscience de l'unique Vie en tous, à travers tous et au-dessus de tous) en ce jour-là, vous connaîtrez que Je Suis en mon Père, que vous êtes en Moi et que Je Suis en vous. » (Jean 14, 20), et aussi : « Si quelqu'un garde ma parole (s'il prend conscience de son immortalité) il ne verra jamais la mort. » (Jean 8, 51).
Voici comment pria Sri Bhagavan, le sage hindou, lorsque sa mère tomba gravement malade
« ... Enveloppe ma mère de ta lumière, et fais qu'elle soit une avec toi ! »
Le sage, bien plus que de la maladie, se préoccupait de dissiper les ténèbres de l'illusion, de ramener sa mère à l'unité avec son Moi supérieur, la divine Présence de lumière. Et il rappelait souvent à ses disciples que ce n'est que l'illusion « je suis le corps » qui fait de la mort une tragédie. Quand on lui demanda - beaucoup plus tard, car elle guérit de la maladie dont nous avons parlé et vécut jusqu'à un âge avancé - où sa mère était allée, il répondit : "Mais elle est ici !"

Nous croyons voir les vivants et ne plus pouvoir voir les « morts ». Or c'est le contraire qui se produit fréquemment. Nous croyons voir les vivants parce que nous regardons leur corps, leur vêtement, leur écorce, et, en réalité, nous ne voyons rien. Ni leurs sentiments profonds, ni leurs aspirations pas plus que leurs espoirs ou leurs angoisses ne sont perceptibles à nos yeux. Mais notre cœur perçoit tout. Et lorsqu'il est entraîné, ou plutôt lorsque nous consentons et apprenons à nous en servir pour les vivants autant que pour les « morts », nous percevons l'Être divin, immortel, inchangeable et parfait dans les invisibles comme dans les visibles.
Répétons-le, ne nous lassons pas de le dire et de le redire, la « mort » est une erreur que nous avons à vaincre et le premier pas pour ce faire est de ne voir, dans les visibles comme dans les invisibles que la seule et unique Présence de lumière qui fait de nous tous des êtres divins.

L'idée de mort fait suite à celle de la séparation d'avec notre Source créatrice ; cette idée de séparation, celle d'avec notre Présence divine, celle d'avec nos bien-aimés, n'est qu'une illusion et les « morts » ne cessent point d'être de vivantes expressions de Dieu.
Ceux qui « s'éloignent » ne font que quitter le monde des apparences. Alphonse de Chateaubriand le dit admirablement dans « Lettre à la Chrétienté mourante » : « L'homme attaché comme un noyé à ce qu'il connaît de lui-même, ne veut pas se renoncer - confie à la mort le soin de le séparer de ce qui doit mourir - le blé qui meurt - par impuissance à concevoir une autre mort, qui, celle-là, ne soit pas une image. Si Dieu est Esprit, c'est-à-dire si la réalité est Esprit, la mort n'est qu'une image, et la seule mort est de mourir à la mort, par gain de l'Esprit. La mort n'est pas un tourniquet qu'il nous faille passer pour entrer dans la vie. La mort est la suprême et dernière expression du négatif, la dernière idée du négatif. C'est la nuit se faisant au sein de l'étang irréel, de ce qui n'est que l'envers menteur de ce qui est, car ce qui est n'a point d'envers. Autrement dit, c'est la dernière idée ou le dernier aspect, la dernière et cruelle fulgurance du « mensonge ».Dieu est présent à l'homme dans la connaissance éternelle et non de l'autre côté de la mort. Sans quoi Jésus n'aurait pas voulu ressusciter Lazare et la phrase de Saint Paul n'aurait, non plus pas de sens : La mort est le dernier ennemi que nous devons vaincre. »

Et le Maître des maîtres a dit : « C'est l'Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. »
Dans la plénitude de la conscience de notre Identité divine, le faux concept de la mort s'évanouira comme la neige fond au soleil. Dans la plénitude, c'est-à-dire quand nous serons rentrés chez le Père, c'est-à-dire lorsque nous saurons, avec cette certitude qui vient de l'Esprit qui nous anime et que rien ne peut plus ébranler lorsque notre cœur la reçoit, que le Principe créateur est unique, qu'il est synonyme d'Amour et qu'à part Lui il n'y a rien d'autre.
Pour parvenir à cette connaissance de la Conscience d'être, veillons et prions sans cesse avec les visibles et avec les invisibles.
« La seule mort qui soit vraiment effrayante est la mort vivante de ceux qui acceptent qu'on leur épingle une étiquette. » (Jean Cocteau).

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Nous naissons dans l'au-delà avec nos richesses spirituelles, gagnées dans les luttes de la terre, et que nous avons " amassées ", pour les trouver comme un trésor préparé d’avance…Vous croyez voir le commencement de la vie éternelle dans la vie qui suit le tombeau : mais non ! la vie éternelle a commencé pour vous le jour où le Tout-Puissant anima vos âmes de son souffle... avant leur vie terrestre, mais aussi pendant leur vie terrestre.
Je veux dire que dès la naissance de l'âme humaine, dès la pensée créatrice, Dieu la prédestinait à l'éternité.. .Auriez-vous besoin de savoir autre chose, aussi longtemps que vous vous acheminez vers le Ciel ? Ne tuez pas votre âme en la privant du Pain vivant: Christ... qui est Dieu, puisqu'Il est Amour, et non seulement Amour, mais l'Amour même de Dieu. Il vous a dit de Le manger, c'est-à-dire de vous nourrir de son amour. ..de l'Amour ! afin de transformer votre nature en substance d'amour. Êtes-vous des disciples du Christ ?
Pierre Monniei
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